Mémoire des chantiers BACHY Retour   Énergie marémotrice Golfe Normano-Breton  sondages d’avant projet Îles Chausey 1952 - 1958

Et cela, sur 32 kms de long entre  Granville et Chausey, et Chausey- Cancale

Mais si l'énergie produite devait être écologique à 100%, le saccage du site était lui à 200%


– Ouvrage presque titanesque  et dont un prototype allait être construit quelques années plus tard, pour être inauguré en mars 1966 par le Général de Gaulle : celui du Barrage pour l'usine marémotrice de la RANCE

– EDF en était le Maître d'Œuvre par un organisme dénommé le SEUMM (Sté d'Etude d' Usine Marée Motrice) dont les installations se trouvaient   sur le terre-plein du Naye à St. Malo (où se trouve actuellement la Gare Maritime des Ferries)

– Sous un immense hangar, une maquette reconstituant toute la Baie du Mt. St. Michel de la Pointe de  Carteret au Cap Fréhel avait été installée,  avec un système reproduisant à grande fréquence les marées   avant, pendant, et après la construction de ce barrage colossal.


Nous n'en étions pas encore là !


Un projet « fou » qui n’a pas vu le jour.

Les travaux d’investigation exécutes de 1952 à 1958 étaient destinés à un projet de barrage usine marémotrice qui aurait fermé la baie de Mont Saint-Michel.

Jean-Jacques Cazobon nous raconte…

De 1952 à 1958 les Îles Chausey ont été le théâtre de plusieurs chantiers d’investigations réalisés par l’entreprise Bachy.

- 1952: Sondage des bancs de sable de l’ archipel à marée basse afin d’en faire la cubature pour la fabrication du béton. « Sondages à la lance » à marée basse.

L'Archipel des Îles Chausey 1952   

1953 - La sapine à marée basse et à marée haute

Récit par Jean-Jacques Cazobon

- 1955: Sondages à partir d’une plateforme sur pieds « Diplodocus ». La plateforme construite à Saint-Nazaire à été remorquée jusqu’aux îles Chausey.

1955 - Remorquage du Diplodocus

Le Diplodocus à Chausey  1955  

Récit par Jean-Jacques Cazobon

1958 - Ludion I et II

Le Ludion II  est une tour  à armature tubulaire de 40 mètres de  haut pour des hauteurs de  marnage  de  13  à 14 mètres,avec  comme  lest  à  la base,une  couronne  formant socle et lest de stabilisation de 10 m. de diamètre avec caisson immergé ayant fonction de  ballast. Celui-ci permettant  la  mise  en  flottaison  de  la  Tour  par  un jaillissement bouillonnant du fond de la mer,puis se dandinant comme un ludion ,  son remorquage  et sa mise place  sur site, en remplissant de nouveau le caisson et  de le voir s'enfoncer doucement sur les emplacements à étudier.Au  dernier étage,un  compartiment  /  salle  des  machines  avec  groupe  électrogène et compresseur d'air pour le gonflage du ballast. Sur la plateforme supérieure 2 ateliers de sondage en opposition équipés pour forer en carottage continu jusqu'à 50 mètres de profondeur,à partir du fond marin.

1955 - Diplodocus à marée basse

1955 - JJ Cazobon à l’échelle du Diplodocus

Récit par Jean-Jacques Cazobon

1958 - Ludion II

Le Ludion II  1958